Maglia du 15 août ou comment gérer la foule

Le 15 août, c’est la pire journée de l’année pour faire du canyoning. En tout cas dans les canyons classiques. Du monde partout, des énormes groupes, des pros, des indivs… Alors quand on m’appelle pour une Maglia avec un petit groupe, je propose un départ tardif. Rendez-vous 11h à Breil-sur-Roya avec Brice, Dorothée et Samir.

Malgré tout, nous n’étions pas seuls. Quelques groupes d’indivs, certains assez gros, mais personne pour nous pousser, une ambiance plutôt sympa. Ca change des mecs qui doublent à fond dans le Loup pour gagner 5 minutes de leur vie… Parce que des fois, avouons-le, il y a des abus. M’enfin moi je suis plutôt du genre tranquille, à prendre le temps de faire et refaire les jeux. Du moins quand c’est possible.

Bref, nous voilà dans la mythique Maglia, l’enchantement à l’état pur. Ce départ tardif nous a offert une lumière que je n’avais pas l’habitude de voir. Le passage de la grotte était tout simplement féérique. Dommage que mon petit Lumix n’arrive pas à capter les jeux de lumière à travers les gouttes des résurgences ou le contrastes des formes fantasmagoriques des concrétions. En tout cas, nous avons passé une journée de canyoning exceptionnelle, et même si la fatigue de la saison commence à se faire vraiment sentir dans mes jambes, des journées comme ça, j’en redemande !

Publié dans Sorties professionnelles | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

Riolan : le meilleur ou le pire ?

La clue de Riolan est un canyon de la vallée de l’Estéron très reconnu dans les Alpes Maritimes. Certains le placent même à égalité avec la clue de la Maglia. Pour ma part, ce n’est pas un canyon que j’apprécie énormément, parce que ce que j’aime lorsque je fais du canyoning, c’est de l’action. Le côté contemplatif est important bien sûr, mais il m’apparaît que dans le Riolan, il est trop prédominant. De longues nages dans des biefs étroits infinis, torturés d’une beauté minérale, c’est ça le Riolan. Et je comprends que ça puisse plaire. Mais au niveau action, il ne se passe pas grand chose. Quelques sauts, quelques petits toboggans, deux ou trois ateliers à corde, beaucoup de désescalade mais rien de plus. Mais c’est vrai que l’on en prend plein les yeux. L’environnement est tout simplement superbe, les étroitures vraiment… étroites et le canyon est long et fatiguant. A ne pas prendre à la légère. Et d’autant plus avec les conditions plus que moyennes de visibilité que nous avons eues cette années ! Pour les chanceux et ceux qui se lèvent tôt, les eaux du Riolan peuvent être magnifiques, d’un vert pâle particulièrement esthétique si la lumière rentre un peu dans le canyon. Cette année, on a eu droit à du marron clair turbide. Pas facile de marcher ou de sauter dans ces conditions. Les déplacements sont lents et maladroits et vraiment éreintants. Et ça rend un peu moins bien sur les photos. Et en parlant de ça, voici ma petite sélection :

Publié dans Sorties professionnelles | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

Glacet + Raton sans navette : fallait oser !

Dernier jour de Juillet, je me réveille d’une nuit sans repos. Voilà deux jours que je me trimballe une espèce de fièvre qui m’empêche de dormir correctement. Je me sens déjà épuisé avant de commencer. Mais on s’était mis d’accord avec Renaud la veille, je passe le prendre à la gare de St Augustin à 8h15 et on décolle pour le Raton. Le Raton, je l’ai encore jamais fait. Et il me semble que dans la vie d’un canyoneur niçois, c’est une course indispensable. Le problème du jour, outre mon état de forme assez pitoyable, c’est que nous n’avons qu’une seule voiture. Renaud a lu sur le forum de Descente-canyon qu’il existe un « passage » direct pour rejoindre la piste d’Illion à partir de la D28. Je n’ai pas lu le commentaire mais il m’explique que c’est un chemin de chamois, pas plus. Bah, la bartasse, ça me connait. Ce ne sera pas la première fois que je me paume à l’approche d’un canyon, et encore moins la dernière. Alors on remonte les gorges du Cians jusqu’au parking aval. L’avantage c’est qu’au moins, on n’aura pas de marche de retour. On observe le débit : correct. La visibilité dans l’eau : un peu laiteuse mais pas trop horrible. Bon allez, il est où cet abreuvoir derrière lequel on doit monter un pierrier ?

Et là, c’est parti pour presque 2h de galère ! Aucune sente en vue. Pas même un sanglier ne passerait par là où nous sommes passés. Droit dans la pente au travers de murs de buis plus épais les uns que les autres, entrecoupés de parties d’escalade bien scabreuses dans une pélite complètement délitée. Il fait chaud, diable ! Lorsque nous arrivons par miracle à un collet, on se dit que nous ne sommes plus très loin de la piste. La bonne nouvelle, c’est que nous trouvons une sente. Alors nous la suivons. Et lorsque enfin nous posons les pieds sur cette route qui mène au hameau d’Illion, je suis exténué. J’ai faim, j’ai chaud, j’ai soif. Mais le plus dur est fait et Renaud pousse ma motivation dans le sens qu’il faut. Alors nous marchons vers Illion, puis vers les granges d’Auvare. Arrivés là où on aurait du descendre vers le Raton, nous hésitons. Glacet ? Ou pas ? Bah, ne nous sommes pas à 3/4 d’heures près ! Alors nous continuons sur la piste, passons le ruisseau du Raton pour passer sous le dôme de Barrot en direction de la tête de Rigaud. 3h après avoir quitté la voiture, nous décidons que nous devons être au dessus du ruisseau de Glacet et plongeons vers les pentes herbeuses. Au fond du vallon, de l’eau coule et c’est déjà un soulagement. On n’est pas trop sûrs d’être là où il faut mais nous verrons bien. Il est temps de manger les 2 biscuits qu’il nous reste pour les 6h de canyon promises… On remplit la bouteille, on s’équipe et on est partis !

Si pendant un moment, nous ne rencontrons aucun obstacle, le ruisseau commence à passer par de mini étroitures assez esthétiques. De petits affluents viennent enrichir le débit d’eau plutôt faible au début. L’eau est fraîche mais pas vraiment froide et plutôt claire. La première casacde arrive. Elle est équipée ! Ouf, on est bien au bon endroit. Nous parcourons Glacet en moins d’une heure. Lorsque nous arrivons dans Raton, étrangement, les rochers sont couverts d’une fine pellicule d’argile très glissante qui se soulève et pollue la visibilité dans l’eau. Dommage, on n’aura pas de l’eau claire. Comme les sauts sont déjà peu nombreux, on en fera encore moins !

Le premier obstacle que nous rencontrons dans le Raton porte le numéro 30. Quand même ! Et c’est donc parti pour une longue série de rappels entre 5 et 12m, pour des désescalades à l’infini, et quelques zones de marche plus ou moins fastidieuses. Esthétiquement, le paysage est magnifique. Nous avons un temps parfait, pas le moindre nuage à l’horizon (et heureusement parce que pour la peine, nous sommes rentrés tard dans le canyon). La clue est rarement très étroite et la lumière y rentre volontiers. Comparé à Amen, j’ai trouvé le raton beaucoup plus joli, beaucoup plus creusé avec de belles séries de marmites. Le parcourir est également un peu moins pénible car l’adhérence est nettement meilleure et les cascades plus présentes. Beaucoup demandent de bien connaitre la technique du frotte-frotte : je me coince dans une faille, j’écarte les genoux et les coudes et je me laisse glisser en me frottant et en me dandinant. Pas très éthique mais rudement efficace et rapide ! On peut éviter de sortir la corde un bon paquet de fois de cette façon.

Au final, on a parcouru cette partie du Raton en 2h30, soit un peu moins de 3h30 de canyon pour 3h de marche… A voir si le jeu en vaut la chandelle. Ce qui est sûr, c’est que la prochaine fois je ferai une navette !! Mais nous avons parcouru une des plus célèbres courses du département et j’en suis très content. Epuisé mais content. Je retournerai dans le Raton avec un état de forme un peu plus adapté en prenant mon temps pour l’apprécier pleinement.

Publié dans Sorties perso | Marqué avec , , , , , | 2 commentaires

Petit tour en Italie : rio Barbaira

L’occasion ne s’était pas présentée depuis le début de la saison alors lorsque des clients m’appellent avec en tête l’idée de faire une Barbaira, je saute sur l’occasion. La Barbaira, ça reste un canyon dans lequel j’aime beaucoup encadrer : esthétique, ensoleillé, ludique, et rien de dangereux ou compliqué. Seule cette marche d’approche un peu longue et chaude et cette marche en rivière pour rejoindre le barrage final sont un peu désagréables. Mais bon, on peut les oublier grâce à tout le reste : beaux sauts dans des vasques translucides d’un vert incroyable, quelques toboggans et le rappel de la C12, assez intéressant lorsqu’il s’agit de traverser sous la veine d’eau qui, admettons-le, nous proposait un débit assez conséquent !

C’est donc avec Marc, Charles et Julia que nous nous donnons un rendez-vous bien matinal afin d’éviter à la fois la foule et le soleil assommant sous la marche d’approche. Arrivés à 9h au village, nous nous acquittons de nos droits d’entrée parce que, rappelons-le, le canyon est payant ! Mais au moins le parking est grand et des vestiaires et sanitaires ont été aménagés. Nous sommes les premiers à partir et à nous équiper sous le joli petit pont qui fait la célébrité de ce canyon. Et même si ni Marc, Charles ou Julia n’ont voulu sauter au départ de celui-ci, ce n’est que partie remise car les sauts sont nombreux dans le canyon, et assez progressifs. Il y a même un 20m (bien caché). Mais rassurez-vous, si moi-même je suis friand de grands sauts, je ne propose jamais de sauter 20m à mes clients !

Lorsque nous démarrons, un premier groupe arrive derrière nous. Le temps qu’ils s’équipent, le canyon est pour nous ! Et quel plaisir de parcourir la Barbaira par ce temps radieux, le ciel rincé de ses impuretés par l’orage énorme de la veille, de nager dans les vasques paradisiaques dans une eau rafraichissante. Les obstacles s’enchainent, du premier rappel jusqu’au dernier à la fin de l’étroiture. Jamais je ne me lasserai d’admirer les formations de tuf caractéristiques, le travail de ces gouttelettes qui ruissellent au travers de plantes et qui, à force de persévérance, déposent une couche calcaire qui deviendra une forme hallucinante… Un paysage que seul le canyoning permet d’observer. On se sent tellement éphémère devant une activité aussi laborieuse.

Après le dernier rappel, c’est le début de cette marche en rivière un peu longue, ponctuée de jeux un peu trop espacés. Puis le retour à la civilisation et à la quantité de baigneurs venus du village pour profiter eux aussi de cette rivière si belle et si indispensable par de chaudes journées d’été. Mais on ne peut pas s’empêcher de penser que si eux s’amusent également, ils n’ont vu que la partie émergée de l’iceberg, tandis que nous, nous avons plongé sous l’eau pour admirer la vraie beauté de la nature…

Publié dans Sorties professionnelles | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

Maglia : vidéo !

Pas mal de débit, peu de monde, une eau même pas froide : une Maglia comme on aimerait en faire plus souvent !

[stream flv=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/07/Maglia.flv img=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/07/Maglia.jpg hd=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/07/Magliahd.flv mp4=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/07/Maglia.mp4 embed=true share=true width=640 height=360 dock=true controlbar=over bandwidth=high autostart=false responsive=16:9 /]

Publié dans Sorties perso, Vidéo | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

Clue d’Amen intégrale, un bien bel anniversaire

Vendredi soir, je sortais tout juste du vallon de Bès-Courmes suivi d’un Loup et j’étais épuisé. Une bière à la main, je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire le lendemain. Les plans ne manquaient pas, grimpe ou canyon… Choix difficile, d’autant plus que la fatigue m’empêche de réfléchir, à moins que ce ne soit l’effet de la Pelforth brune…

Un petit bilan météo m’annonce qu’il risque de faire des orages à Breil, mauvais point pour la Carléva, de même qu’à St Martin Vésubie. Thierry va sûrement m’appeler pour annuler le trou du diable. Bon, qu’est-ce qu’il me reste ? Tiens, il fait pour une fois assez beau du côté des gorges du Daluis. Et si on se tentait Amen ? Un coup d’oeil sur descente canyon… Les cascades finales ont été faites aujourd’hui. Gros débit, mais ça passe. Ok, c’est décidé, reste à recruter une petite équipe de gens motivés, sportifs et efficaces.

Je sors mes fiches (ici la musique de mission impossible se lance) et je sélectionne : Manu, l’ex-coloc toujours partant pour un canyon et qui appréciera pour une fois de faire du vertical; Anaïs, avec qui je commence à avoir fait pas mal d’activités et qui sait équiper (et puis il faut bien une fille); mon frère, il avance bien et c’est dans sa région. Nous sommes 4, c’est parfait pour ce genre d’aventure.

Coups de fil, oui instantanés, rendez-vous réglés. Amen.

Le canyon est sportif. La marche d’approche d’1h30 nous le souligne assez vite. Ca va être long ! Les paysages sont beaux. La montée en sous-bois est raide mais il ne fait pas encore trop chaud. Lorsque la pente se calme, le sentier commence à surplomber le canyon et le paysage s’ouvre sur les gorges du Daluis. La pélite rouge fait son apparition sous nos pieds. J’ai beau l’avoir vue toute mon enfance du côté des gorges du Cians, ça claque toujours autant visuellement.

Nous voilà enfin au bord de l’eau. Elle est fraîche mais pas froide, elle pousse bien mais sans danger direct mais elle est boueuse. Ca c’est dommage. Lorsque nous attaquons la descente, nous nous doutions que cette partie amont de la clue n’allait pas être une partie de plaisir. Des échos, j’en avais eu : c’est long, ça marche beaucoup, ça glisse, mais c’est beau. Et c’est vrai, mais en pire. Sans doute faut-il l’avoir faite une fois dans une vie de canyoneur niçois mais clairement, je n’y retournerai pas. Les obstacles sont rares et les quelques rappels sympas et arrosés ne font pas oublier les longues minutes de marche dans des blocs ultra glissants, traitreusement cachés sous une eau turbide (blâmons les orages fréquents du moment). Un vrai piège à chevilles. Certes, l’environnement est plutôt esthétique, mais ce n’est pas non plus grandiose. Tout ça manque cruellement d’encaissement et au final, beaucoup de balades pédestres dans la région offrent des paysages similaires. Le côté ludique est presque absent, d’autant plus pour nous qui ne voyons pas à 10cm sous l’eau et excluant tout saut un tant soit peu aléatoire… Donc bon, nous avançons laborieusement, à pas prudents et, une pause anniversaire et une bougie plus loin (merci Anaïs), nous arrivons enfin à l’échappatoire rive gauche, début de l’encaissement final et de sa cascade tant attendue.

Là, tout change. L’encaissement est réel, et avec lui l’engagement. On imagine facilement le caractère dramatique d’une crue dans ces méandres rouges. Les rappels s’enchainent, ponctués de siphons amusants. Le débit demande un peu de vigilance mais reste très tolérable. Lorsque nous arrivons en haut de la cascade finale, nous avons déjà oublié les 3 premières heures du canyon. Tout le monde a le sourire, jusqu’à ce que nous nous penchons vers le vide… L’enchainement C11, C20, C25 est plutôt impressionnant. La première cascade pousse vraiment fort et il faut descendre dans l’actif. Elle est pour moi celle-là !

La corde s’enroule et se croise autour de mon fidèle compagnon en forme de huit et c’est parti ! Je négocie par la droite, me prend pas mal d’eau sur les pieds mais je parviens à éviter le plus gros du débit. Je prends pieds sur le balcon intermédiaire 11m plus bas. C’est bruyant mais je suis à l’abri. J’imagine le relais suivant dans une niche sur ma gauche. Entre lui et moi, la cascade. Une bonne douche écrasante plus tard, me voilà longé au dessus de la C20, hors d’eau celle-ci. Je suis perché dans une mini baume, avec pour seuls compagnons une cascade au débit grondant et 50m de vide sous moi. Moment d’intensité assez rare… Et un beau cadeau d’anniversaire !

Mais je n’ai pas le temps de philosopher trop longtemps sur la petitesse de l’Homme et son besoin d’aller expérimenter des sensations inédites. Je sécurise le bout de corde, lance deux coups de sifflet pour le suivant et prépare la C20. Elle s’enchaine bien, de même que la C25 dessous. L’équipement est bien fait. Nous sommes tous en bas en quelques minutes. Que c’était beau, que c’était bien ! On en redemande ! Mais nous sommes fatigués. Il nous reste à traverser un Var noir de boue et à remonter le sentier jusqu’à la voiture, aux marches taillées par des géants. De retour à la route, nous pouvons contempler la cascade. Elle semble si petite d’ici. Les touristes qui s’arrêtent la prendre en photos ne comprennent pas bien ce que nous faisons là, hagards et décoiffés, un sourire béat sur les lèvres et de sévères traces de fatigue sur nos visages, à regarder ces trombes d’eau se fracasser sur les différentes terrasses. Nous avons envie de leur dire que nous y étions, mais nous nous abstenons, car cela n’appartient qu’à nous, et à nous seuls.

Publié dans Sorties perso | Marqué avec , , , , | Un commentaire

Quadrilogie : Imberguet, Bagnolar, Morghé et Courmes

En ce début de mois de Juillet, Alain m’a contacté pour un petit stage de canyoning avec pour objectif l’autonomie. Et c’est donc avec ses deux enfants Alain et Victoria que nous avons parcouru quelques classiques (mais pas tant que ça) de la région. Les débits d’eau de ce début de saison combinés avec une liste de canyons à leur actif déjà impressionnante m’ont poussé à aller chercher des canyons aux caractéristiques particulières. L’Imberguet, pour vérifier le niveau des participants. Bagnolar, pour attaquer une bonne série de rappels dans une course assez longue. Morghé, pour voir ce que ça donne dans des verticales un peu plus grandes mais pas trop impressionnantes. Et enfin Courmes, pour sa C65 toujours aussi magnifique !

Au programme des ces 4 jours, toutes les notions nécessaires pour pouvoir parcourir un canyon en toute sécurité :

  • Lecture de topo
  • Conditions météorologiques
  • Découverte du matériel spécifique
  • Progression dans le canyon
  • Passage d’obtacles sans corde
  • Techniques de cordes (débrayable du haut et du bas, rappel guidé, mains courantes rappelables, remontée sur corde)

Voici donc la petite famille en possession d’un sacré paquet de connaissances à mettre en œuvre. Bons canyons à eux, on se recroisera sûrement en rivière !

Publié dans Sorties professionnelles | Marqué avec , | Laisser un commentaire

Vallon de Bagnolar : du vert, du sombre, du sauvage

Le vallon de Bagnolar fait sûrement partie des plus belles courses du département. Si ce n’est sa marche d’approche un peu sportive, et son débit limité en saison, il serait certainement beaucoup plus parcouru. La sensation d’isolement nous prend dès lors que l’on quitte le petit village de Pélasque, dans la Vésubie. Nous suivons une piste à l’ombre de châtaigniers à l’air millénaire, puis un beau chemin longeant un vieux canal, serpentant au milieu de restanques d’un autre temps… Ambiance recueillement.

Nous passons un premier petit ruisseau, puis le riou Figaret, là où nous sortirons d’ici quelques heures. Le petit pont de bois qui le traverse offre la dernière partie plate avant cette longue et raide montée… Courage, les nuages sont avec nous pour nous apporter un peu de fraîcheur et la vue est splendide. Au fond des gorges, le torrent gronde : c’est bon signe. Enfin nous arrivons au départ. Il est midi quand nous rentrons dans l’eau. Fraîche, mais pas désagréablement. L’air est doux et le soleil finit par prévaloir sur les nuages, c’est parfait pour nous.

Le vallon est encore assez large, très boisé et moussu. L’eau est d’une clarté irréelle. Nous sommes seuls dans ce lieu magique où l’on se sent accueilli sous réserve d’un respect sans faille. Nous essayons de ne pas écraser les mousses, de ne pas déranger les habitants. Tout est tranquille, trop…

La première étroiture est là, un joli saut. Il n’y en aura pas beaucoup durant le canyon. Sous peu, les gorges vont se resserrer et les rappels vont s’enchainer. Le paysage devient plus minéral, voire austère et sombre. La terre nous avale et nous recrache un peu plus loin, au rythme des étroitures. Le canyon est technique, le débit d’eau parfait. Nous prenons tant de plaisir que les 4h30 passées dans l’eau s’écoulent vite, trop vite. Et quand nous arrivons au riou du Figaret, seule la fatigue qui nous rattrape nous fait comprendre qu’il était temps que ça s’arrête.

Assurément, dans ces conditions, une course grandiose !

Publié dans Sorties professionnelles | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

Escale dans Planfaé

Comme nous avons l’habitude de le mettre en place à chaque fin d’année, le club d’escalade de Saint Martin du Var (Escale) a eu la chance de se voir programmer deux sorties canyoning dans le ruisseau de Planfaé, le mercredi 26 juin et le samedi 29 juin.

Pour la première sortie, participaient Mattéo, Lilian, Loën, Alexis et Loane. Tous ces jeunes, entre 10 et 12 ans, découvraient le canyoning pour la première fois avec son lot de sauts, toboggans et rappels plus ou moins effrayants. Malgré une petite pluie, les jeunes se sont amusés comme des fous, leur motivation et leur énergie les immunisant presque contre le froid et le canyon a été avalé sans aucun problème. Finalement, d’un accord commun, ça aura été la mise des combis l »épreuve la plus difficile !!En tout cas, encore une journée réussie et bravo aux 5 jeunes pour leur courage et leur habileté !

Pour la seconde, ce sont « les vieux » qui ont eu le plaisir de découvrir ce charmant canyon à l’eau bien glacée, avec la participation à l’encadrement de Philippe Grangeon. Cette fois, le soleil s’est un peu plus manifesté et tout le monde a été ravi ! J’ai malheureusement oublié l’appareil photo dans la voiture…

Je donne rendez-vous à tous les jeunes du club l’an prochain !

Publié dans Sorties professionnelles | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

Vallon de Bès-Courmes : vidéo

Aller, encore une petite pour la route, on ne s’en lasse pas : le vallon de Courmes et ses rappels par Bérenger, avec la superbe cascade finale de 60m !

[stream flv=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/06/Courmes.flv img=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/06/Courmes.jpg hd=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/06/Courmeshd.flv mp4=x:/www.canyon-nice.fr/blog/wp-content/uploads/2013/06/Courmes.mp4 embed=true share=true width=640 height=360 dock=true controlbar=over bandwidth=high autostart=false responsive=16:9 /]

Publié dans Sorties perso, Vidéo | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire